Frénésie dans les couleurs.

Frénésie dans les mouvements.

Frénésie dans les espaces.

Les traits se devinent plus qu'ils ne s'affirment. Les émotions fugitives, éphémères ne peuvent s'y inscrire mais s'y lisent à travers un voile mouvant.

Les formes humaines qui envahissent la toile semblent être innervées par des lignes de chair et de sang dans des gestes qui n’acceptent pas le repentir.

Que pourrions-nous dire de ces corps, peut-être, torturés par leurs émotions, la solitude, les écueils de leur fuite, de l’inconnu, d’être aussi en vie dans ce frémissement de la peau, des nerfs, de la danse de l’air et de la nature.

Maryl Le Berre fait partie de ces nouveaux expressionnistes qui, à l’instar des danseurs contemporains, font vibrer leurs corps dans des registres passionnels et contradictoires.

L’artiste transmet dans un rythme éblouissant ce que son pinceau ou ses doigts lui inspirent. Jetez-vous à corps perdu dans ce déluge de peinture.